Éric Arlin Né en 1924 en Lituanie, promis par sa famille à une carrière d’homme d’affaires, Éric Arlin mit en oeuvre toute son énergie pour répondre à sa vocation de peintre. Après son arrestation par les nazis et sa déportation, il se retrouve à Paris où il dessine des affiches. C’est alors qu’il découvre l’anthroposophie et part en Suisse étudier la peinture au Goetheanum. Il découvre aussi, à cette occasion, l’univers de la pédagogie pour les enfants handicapés, au « Sonnenhof » à Arlesheim, l’institut fondé une vingtaine d’années plus tôt par la doctoresse Ita Wegmann selon les indications de Rudolf Steiner. Il renonce pour un temps à sa carrière de peintre pour fonder en France l’institut des Fontenottes à Saint-Julien-du-Sault, près de Sens. Après trente ans de travail auprès des enfants handicapés, il reprend la peinture. On lui doit notamment un grand nombre de fresques dans des institutions de toutes sortes, en France, Hollande, Allemagne et Suisse.
