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Issue des travaux de Rudolf Steiner, l’anthroposophie se veut une « connaissance de l’Homme, pleine de sagesse ». Ne se contentant pas de prendre en compte toutes les données de la science, elle y ajoute la dimension spirituelle qui donne à l’Homme sa place si particulière dans la Nature. Elle s’applique tout spécialement à la pédagogie (écoles Steiner), à l’agriculture (biodynamie), et à la médecine. Ce sont les bases de cette médecine anthroposophique que l’auteur nous présente ici sous une forme à la fois très précise et très facile d’accès pour le lecteur d’aujourd’hui.
Extrait de l’introduction :
Cet ouvrage est la retranscription écrite d’un cours donné à Paris en 2005 – 2006 à l’intention de médecins désireux de connaître les bases de la médecine anthroposophique. Nous avons corrigé quelques passages, et dans un cas, ajouté des citations de Rudolf Steiner lui-même. Nous avons cherché à faire un exposé, à peu près facile à comprendre, des bases de la médecine anthroposophique, c’est-à-dire des bases de l’anthroposophie, car la médecine anthroposophique est en réalité l’application à la médecine de l’anthroposophie elle-même.
Mais qu’est-ce que l’anthroposophie ?
C’est une connaissance qui tient compte d’une dimension habituellement négligée par la connaissance scientifique qui a cours actuellement. La connaissance actuelle en effet tient pour étranger à son domaine ce qui dépasse les données de l’observation sensorielle, enrichie par ce que donne toute l’instrumentation et son développement depuis plusieurs siècles, et ce que l’intellect ajoute à ces données de l’observation, le raisonnement, les théories, le travail de l’intelligence, qui s’appliquent à regrouper ces données et à en faire un tout accessible la raison humaine. L’anthroposophie considère qu’une fois qu’on a fait tout cela, on n’a pas le dernier mot pour comprendre l’homme et l’univers, et qu’il manque encore quelque chose. Il manque ce que des siècles très antérieurs qui n’avaient pas toute notre connaissance actuelle appelaient sagesse, et qui était obtenu par de tout autres moyens que ceux de la science d’aujourd’hui. Le mot de sagesse ne plaît pas trop à la mentalité actuelle qui ne voit pas ce que cette sorte de qualité morale aurait à faire avec le savoir. Si l’on veut bien ne pas se laisser aussitôt gagner par cette objection a priori, et traduire cette sophia des Grecs par connaissance pleine de sagesse, on pourra reconnaître que la part de l’observateur dans l’accès à la connaissance joue un rôle beaucoup plus grand qu’on ne le croit, et que les qualités propres de l’observateur peuvent influer sur le résultat de ce qu’il trouve. On pourra admettre alors qu’il puisse exister une connaissance de l’homme, pleine de sagesse, ce qui est la traduction à peu près exacte du mot anthroposophie.
Catalogue au format PDF :catalogue hiver 23-24
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