Arts
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L’art entre sensible et suprasensible

Fondement d'une esthétique nouvelle

23,50

Présentation de l’ouvrage

Ces conférences développent un domaine encore peu connu de l’œuvre et de l’action de Rudolf Steiner : son « esthétique de l’avenir ».
Partant de la conception de Goethe, il ouvre une voie vers les sources de l’imagination humaine et s’interroge sur les fondements psychologiques de notre besoin d’œuvres d’art. Il explore l’origine suprasensible de la création et montre comment se forme le sentiment artistique.

« L’art ne représente ni le sensible, ni le suprasensible, mais le sensible-suprasensible. »

Rudolf Steiner

Sommaire

Extrait d’un carnet de notes, vers 1888

Goethe, père d’une esthétique nouvelle : Vienne, 9 novembre 1888 (rédigée par Rudolf Steiner)

L’essence des arts : Berlin, 28 octobre 1909

Le sensible-suprasensible réalisé par l’art : Munich, première conférence, 15 février 1918 – Munich, deuxième conférence, 17 février 1918

Les sources de l’imagination artistique et celles de la connaissance suprasensible : Munich, première conférence, 5 mai 1918 Munich, deuxième conférence, 6 mai 1918

L’origine suprasensible de l’art : Dornach, 12 septembre 1920

La psychologie des arts : Dornach, 9 avril 1921

Sommaire détaillé

Goethe, père d’une esthétique nouvelle : Vienne, 9 novembre 1888
Conférence précédée de l’avant-propos de Rudolf Steiner­ à la seconde­ édition allemande, et suivie de quelques remarques de l’auteur. Goethe, facteur de civilisation ; son mode de penser, conquête­ dura­ble. Contribution à l’histoire de l’esthétique. Le monde de l’art, troisième royaume à côté du royaume de la réalité sensible et de celui de la raison (idée). La tâche de l’esthétique. La conception esthétique de Schiller dans ses Lettres sur l’éducation esthétique. Les conceptions esthétiques manquées de Schelling, Hegel, Friedrich Theodor Vischer­, Fechner­, Eduard von Hartmann. La conception goethéenne de l’art, esthétique de l’avenir. La mission cosmique de l’artiste.
Quelques remarques de l’auteur

L’essence des arts : Berlin, 28 octobre 1909
L’art et la science représentés par deux figures de femmes. Le lien de l’art de la danse avec le sens de l’équilibre et les Esprits du Mouvement ; de l’art du mime avec le sens du mouvement individuel et les Archanges ; de l’art plastique avec le sens vital et les Esprits de la Personnalité ; de l’architecture avec les Esprits de la Forme ; de la peinture avec l’Intuition et les Séraphins ; de la musique avec l’Inspiration et les Chérubins ; de l’art poétique avec l’Imagination et les Esprits de la Volonté. La science à nouveau vivifiée par l’art.

Le sensible-suprasensible réalisé par l’art
Première conférence ­ – Munich, 15 février 1918
Deux péchés originels dans la création et la sensibilité artistiques : imitation du sensible et reproduction du suprasensible. Les limites inférieure et supérieure de la sensibilité dans la sphère de vie de l’art. Les deux sources de tout art : satisfaire par les formes artistiques à une aspiration à la vision réprimée dans la vie saine (courant de l’expressionnisme) et reproduire les processus de la nature autour de l’homme (courant de l’impressionnisme). Destruction et dépassement d’un élément inférieur dans la nature par une réalité supérieure expliqués par la dualité de la forme humaine et la tentative d’une forme artistique de celle-ci dans le groupe sculpté destiné à l’édifice du Goetheanum. De la sensibilité à la couleur, du coloris et du figuratif en peinture. L’art véritable, forme donnée au sensible dans le suprasensible, au suprasensible dans le sensible.

Deuxième conférence – Munich, 17 février 1918
Rapport de l’art avec le sensible et le suprasensible. Les processus psychiques de la création et du plaisir artistiques : visions s’élevant de l’âme auxquelles est donnée une forme artistique (courant de l’expressionnisme) ou vie ensorcelée dans la nature, constamment tuée par une vie supérieure, puis délivrée (courant de l’impressionnisme). Sensibilité artistique à la couleur. Forme plastique de la forme humaine. La surface doublement incurvée, phénomène primordial de la vie intérieure. Le caractère sensible-suprasensible du rapport entre la nature extérieure et l’être intérieur de l’homme. Métamorphose de la forme extérieure de la personne humaine. Le groupe sculpté destiné à l’édifice du Goetheanum. La réalisation par l’art du sensible-suprasensible. L’élément sensible-suprasensible dans la conception goethéenne de l’art.

Les sources de l’imagination artistique et celles de la connaissance suprasensible
Première conférence – Munich, 5 mai 1918
Parenté et différence entre l’imagination artistique et la clairvoyance. Les divers arts du point de vue du voyant : l’architecture et la sculpture, vivre le contenu d’esprit de l’univers ; musique, se sentir soi-même dans le vouloir ; l’expérience spirituelle des couleurs dans la peinture. L’énigme de l’incarnat. La musique, la poésie, la sculpture, l’architecture et la peinture : expériences inconscientes et mise en forme de certains processus dans l’organisme humain ; la clairvoyance : expérience consciente de ces mêmes processus. L’alliance nécessaire entre l’art et la clairvoyance et leur fécondation mutuelle.

Deuxième conférence – Munich, 6 mai 1918
L’expérience du voyant dans la connaissance suprasensible issue du ressentir et du vouloir en relation avec l’architecture, la sculpture, la musique et la poésie. Le rapport particulier du voyant avec la peinture. L’expérience de l’incarnat entre pâlir et rougir. Le rapport du voyant à la parole. La mise en forme de processus inconscients par le musicien, le poète, l’architecte, le sculpteur et le peintre. L’approche consciente de ces processus par le voyant. Le pont qu’il faudra créer dans l’avenir entre l’art véritable et la connaissance suprasensible.

L’origine suprasensible de l’art
Dornach, 12 septembre 1920
Le naturalisme dans l’art à l’époque matérialiste. Le rapport des différents arts avec la vie avant la naissance et la vie après la mort. L’expérience de la couleur et la vie entre l’endormissement et le réveil. La peinture, manifestation du monde spirituel qui nous environne dans l’espace. L’eurythmie. L’art de l’avenir : représentation directe du spirituel.

La psychologie des arts : Dornach, 9 avril 1921
La lutte avec la question que pose la manière de parler des arts. Goethe, père d’une esthétique nouvelle (1888) et L’essence des arts (1909), deux étapes de ce combat. Novalis et Goethe, deux pôles de la compréhension psychologique de la réalité musicale-poétique d’une part, picturale-architecturale-plastique d’autre part. La liberté humaine vécue en fonction de ces contrastes, de cette polarité. La naissance de l’eurythmie entre la réalité poétique-musicale et celle du plastique-architectural.

Format Broché - 189 pages
Date de parution 01/03/2015
GA 271 - 8 conférences, entre 1888 et 1921
Traducteur Marcel Altmeyer, Henriette Bideau, Jean-Pierre Ablard
ISBN 9782852483002