Anthroposophie, un fragment

Présentation de l’ouvrage

Le texte Anthroposophie, un fragment fait partie des rares oeuvres écrites posthumes de ­Rudolf Steiner. Ce texte énigmatique, commencé en 1910, que son auteur qualifiait encore en 1921 de «  véritable anthroposophie  » est resté en chantier plus de dix ans. Il n’a été publié pour la première fois en allemand qu’en 1951.

« L’anthroposophie doit être caractérisée en disant : place-toi au milieu, entre dieu et nature, laisse en toi parler l’homme à propos de ce qui est au-dessus de toi et à propos de ce qui d’en bas monte en toi, tu as alors l’anthroposophie, la sagesse que l’homme exprime. »

(Rudolf Steiner, 23 octobre 1909)

Sommaire

– I. Le caractère de l’anthroposophie De la nécessité d’adopter des points de vue divers. Le point de vue de l’anthropologie. Le point de vue de la théosophie. Le point de vue de l’anthroposophie.

– II. L’homme comme organisme sensoriel De l’étude des sens. Les sens de la vie, de l’équilibre, du mouvement propre, de l’odorat, du goût, de la vue, de la chaleur, de l’ouïe, des phonèmes, des concepts. Du sens du toucher. De l’importance de bien distinguer les différents domaines sensoriels.

– III. Le monde qui est à la base des sens Le monde de l’homme. Le monde suprasensoriel situé derrière le monde des sens. L’expérience-Je et l’expérience du toucher. Des deux directions d’action du monde suprasensoriel. La vraie nature du sens du toucher.

– IV. Les processus de vie Respiration. Réchauffement. Nutrition. Sécrétion. Processus de maintien. Processus de croissance. Génération. Nature des expériences intérieures correspondantes. L’homme astral et le monde de la vie. Relations entre perceptions sensorielles et processus de vie. Corps physique et corps éthérique. Les quatre mondes.

– V. Processus dans l’intériorité humaine La faculté de mouvement. Les désirs. Les sensations d’image. Le corps astral. Le monde astral. Interaction entre les impulsions au mouvement, les désirs et les sensations d’image.

– VI. L’expérience-Je L’homme-Je. L’expérience-Je et les différents sens.

– VII. Le monde qui est à la base des organes des sens L’organisme des concepts. L’organisme des phonèmes. L’organisme-Je. L’activité du corps astral dans ces organismes. Sens du toucher inversé. Sens de la vie inversé. Sens du mouvement propre inversé. Sens de l’équilibre inversé. Sens de l’odorat inversé. Sens du goût inversé. Le sens du goût en tant que sens de l’odorat inversé.

– VIII. Le monde qui est à la base des organes vitaux Les forces formatrices des organes vitaux. Prédispositions pour les organes sensoriels dans les organes vitaux. Corps astral et monde astral. Corps éthérique et monde inférieur de l’esprit. Spécificité de la nutrition, du réchauffement et de la respiration. Spécificité des sens du goût, de la vue, de la chaleur, de l’ouïe, des phonèmes et des concepts.

– IX. Le monde supérieur de l’esprit Sens de la vie, du mouvement propre et de l’équilibre inversés. Intériorisation de la matière en elle-même. Expériences sensorielles reposant en elles-mêmes.

– X. La forme humaine Les quatre mondes et leurs interactions. Les trois oppositions dans le corps humain. La forme du corps et des organes comme indication de l’action du monde supérieur de l’esprit. Le larynx. L’organe de l’imagination créatrice. Le Je. Les expériences sensorielles. De l’importance de la forme humaine.

– Entendre et parler Processus psychiques inconscients. Perception des mouvements de l’organe de la parole. Le sens du mouvement propre. Perception de la parole d’un autre homme. Perception du son d’un objet inanimé. L’existence objective du phonème. Du rapport avec l’autre Je. L’existence objective du son d’un objet inanimé.