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Ces conférences ont été faites dans un climat très particulier. L’année 1917 est en effet le tournant qui a décidé du sort de l’Europe en guerre. Rudolf Steiner est interrogé par ses amis, lui qui a diagnostiqué, bien avant que la Guerre mondiale n’éclate, qu’un cancer social rongeait la civilisation et allait tôt ou tard provoquer le chaos. Il parle au cercle intime réuni autour de lui à Dornach. Le style est simple, parfois familier, fourmillant de faits d’actualité, d’allusions, de souvenirs. Parfois il est inquiet et triste jusqu’à l’amertume, comme si le poids des destinées humaines était trop lourd à porter. Parfois le regard du visionnaire l’emporte et il décrit ce qu’il voit en esprit : c’est l’action de l’archange Michaël éclairant la pensée humaine. Mais d’où vient que cette pensée a tant de mal à saisir la lumière spirituelle ? D’où viennent ces ténèbres qui envahissent les têtes des humains aux prises avec leur lourd destin terrestre ? Le faire comprendre à ceux qui l’écoutent, les aider à vaincre ces ténèbres, tel est le but de conférences où, à près d’un siècle de distance, Rudolf Steiner nous dit des mots actuels.
– Le lien entre la mentalité matérialiste et les forces de destruction– Le décalage entre le progrès intellectuel et le développement moral de l’humanité– L’actuelle situation dans le monde, conséquence d’une pensée inadaptée à la réalité– La chute des puissances des ténèbres au XIXe siècle– La nature de la société moderne.
Docteur ZUR LINDEN
Revue Triades, X, 3, 1962
Les peuples civilisés sont de plus en plus victimes d’un état maladif qu’on peut appeler « nervosité ». Le médecin consciencieux n’aimait pas jusqu’à présent ce mot, car ce diagnostic lui semblait trop imprécis.
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