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« Un beau jour d’été, grand branle-bas dans le peuple des fourmis. Dans le nid, tout est sens dessus dessous, et à la surface apparaissent des masses de fourmis ailées dont jusqu’alors on ignorait l’existence, car elles viennent juste de sortir de leur cocon. Ce sont les fourmis mâles de cette société et quelques reines aussi. Les unes comme les autres sont non seulement ailées, mais aussi plus grandes que les ouvrières. Bientôt tout l’essaim va s’élever dans les airs et tournoyer comme un nuage autour des arbres ou même encore plus haut. C’est le vol nuptial de la société des fourmis. Là, les colonies ne se font plus la guerre, elles vont même jusqu’à se pénétrer et se mêler. Ainsi le veut l’âme des fourmis, car ce jour-là, elles obéissent à d’autres lois. »
– Le renne– L’ours brun– Le hamster– Le phoque– La chouette et le hibou– Le pivert– Le chameau– L’escargot– Le ver de terre– La chauve-souris– La taupe– L’oiseau troglodyte et le poisson volant– L’araignée– L’éléphant– Les fourmis– Le hérisson
Docteur ZUR LINDEN
Revue Triades, X, 3, 1962
Les peuples civilisés sont de plus en plus victimes d’un état maladif qu’on peut appeler « nervosité ». Le médecin consciencieux n’aimait pas jusqu’à présent ce mot, car ce diagnostic lui semblait trop imprécis.
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